Quand tu te regardes aujourd’hui qu’est-ce que tu vois ?
Est-ce que tu t’imposes la réussite comme une norme sociale ? La réussite est vendue comme une série d’accomplissements le bon boulot, le bon revenu, le bon logement la bonne situation familiale. Et si tu ne coches pas la bonne case il y a ce sourire gêné qui te contemple ou même t’évite.
Si c’est ce que tu recherches tu t’exposes à l’épuisement à force de construire un #fauxself qui ne suffira jamais ne serait-ce que parce que quoi que tu en dises il ne te suffira jamais parce qu’il ne part pas de toi.
Si tu te recentres sur toi, tes motivations intimes, quels sont tes rêves ? Est-ce que tu les vis ? Est-ce que tu les subis ? Où-ce que tu les as encadrés dans un coin de ton bureau ?
Je te propose bientôt un atelier Dreamboard pour exprimer tes rêves grâce à une technique de créativité.
A toi ensuite d’en faire :
Souvent quand on se lance dans l’entreprenariat on choisit de sauter dans le grand bain pour se réapproprier la notion de travail comme un accomplissement. On a une vision de ses rêves avec des objectifs, un plan parfois même un business model et puis un business plan. Ça s’appelle un projet.
Et une des premières questions qui est posée c’est l’adéquation entre le projet et le porteur de projet.
Parfois on…
– idéalise ses rêves et ils deviennent trop pesants, inatteignables on les subit.
– fait tellement rentrer nos rêves dans des moules qu’ils perdent leur essence au profit d’une norme extérieure, ils deviennent dès lors extérieurs à toi.
– utilise ses rêves comme le symbole d’une jeunesse perdue une irresponsabilité assumée passée avant le prêt les enfants, les obligations, le rôle à jouer.
– s’épuise à se faire violence en niant leur existence parce que clairement ce n’est pas la priorité en tout cas pas en ce moment puis pas non plus au moment suivant finalement…
Où te places tu par rapport à tes rêves ? Est-ce qu’ils font partie de toi de ta notion de réussite ou est-ce que tu les ressors une fois de temps en temps dans un moment contemplatif et nostalgique ?
Il parait que la réussite c’est dans la tête, qu’il suffit d’être #alignée pour exercer un magnétisme qui concrétisera tes projets un peu comme la loi de l’attraction. D’abord il faut y croire #yeswecan ensuite il faut se donner les moyens, ensuite ne pas avoir peur de l’échec. Voilà en gros la théorie et dans la pratique ?
Il y a quelques mois je me suis posée la question. Est-ce que je suis bien dans mes rêves pros est-ce que je réussis ? Pourquoi ?
En m’extrayant des attentes supposées de ma réussite que je projetais sur la société je me suis dit que j’allais me référer à mes envies profondes et personnelles celles qui sont lovées dans le traditionnel #toutestenvous. Gros blanc ou plutôt nuage gris brouillard froid et humide bref je n’y voyais rien alors j’ai cherché cherché cherché et je me suis crashé dans mon adolescence. Spontanément c’est là que j’ai trouvé des rêves comme si après je n’avais eu que des passions éphémères, des envies de normativités. Comme si l’adolescence était le monde des rêves et l’âge adulte celui du retour au monde réel.
En vérité à 16 ans c’était la dernière fois où j’avais véritablement pris le temps de regarder mes rêves en face et de leur accorder une attention réelle et des perspectives de réalisation. Est-ce qu’ils me correspondent aujourd’hui ? Non. Pourtant inconsciemment ils restent ma référence parce qu’ils n’ont pas été remplacés.
Alors si tu plonges un instant dans ma tête : un mental omniprésent, une #multipotentialité #hypersensible et hyper #creative et la pensée en arborescence on en parle bref tout cela ajout »é à ce sentiment d’être dans le brouillard, comment le vis tu ? D’où un manque de confiance permanent et une sensation d’échec, une fatigue continue…
A toi ensuite d’en faire :
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