Les premiers jours d’automne arrivent (dans le sud de la France), porteur de ciel gris mais aussi d’informations terribles et anxiogènes : guerre, terrorisme, inflation harcèlement… Une à deux fois par jour je soulève mes lunettes de vue pensant que ce sont des lunettes de soleil, pour y voir plus clair, plus ensoleillé. Alors aujourd’hui j’avais envie de te questionner sur le regard que tu portes sur le monde et ta responsabilité.

Comment vivre dans ce monde là et construire le monde de demain ? Même en étant réaliste en ne se faisant pas d’illusion sur ce qui se passe il faut bien garder en tête que  ce monde où des vies sont gâchées par des actes barbares est aussi celui où va résonner un éclat de rire un sourire d’enfant… C’est aussi le monde où on t’a donné la vie et donc le choix d’en faire ce que tu veux, d’en faire quelque chose de lumineux, de positif, d’utile. 

Ce n’est pas naïf de vouloir réenchanter une partie de ton monde. La dépression est une réalité difficile qui peut t’englober dans un marasme et te paralyser et ton environnement impacte. Un environnement anxiogène n’aide pas mais parfois il est juste là, que ce soit le monde, un hôpital, une situation qui parait inextricable. Parfois également si tu es parent ou même juste concerné par l’avenir des générations futures, tu as l’impression d’être impuissant, d’assister à un gâchis, à la détérioration du monde de demain.

Les Soft skills sont souvent évoquées lors de recrutement ou le monde du travail.

On les qualifie souvent de savoir être en opposition au savoir-faire ou soft skills.

Elles sont également appelées compétences transverses car elles s’appliquent à tous les domaines en opposition aux compétences techniques comme la résolution d’équation qui n’a aucune utilité dans l’apprentissage de l’Histoire ou la réalisation d’un CV à l’inverse de l’esprit logique par exemple qui permet d’agencer de manière pertinente les informations d’un CV ou de comprendre les grandes articulations des mouvements historiques.

Des anglosaxons leur reconnaissant une importance prépondérante les qualifie également de lifeskills. On est loin des formations traditionnelles, comme la maitrise d’un outil, d’une méthode, ou encore l’apprentissage d’une langue.

En devenant mère c’est comme si on retraversait cette période : perturbations hormonales, émotionnelles, identitaires. La mère est programmée physiquement pour se dédier à 200% à ce charmant petit être non fini qui se construit ou vient de sortir de ses entrailles. Au point de s’oublier elle-même et de traverser une période de transition voire même de crise identitaire, physique et émotionnelle pour se repositionner dans la vie.

La scientifique Dana Raphaël invente ce mot en 1973 pour nommer cet état qui diffère de l’état de béatitude maternelle parfois survendu mais aussi du post partum. « L’accouchement entraîne une série de changements spectaculaires sur l’état physique de la nouvelle mère, son état émotionnel, ses relations aux autres et même dans son identité de femme, écrit-elle dans un essai sur l’allaitement. Je distingue cette période de transition des autres, en l’appelant matrescence pour mettre en avant la mère et se concentrer sur son nouveau mode de vie. »

As-tu déjà ressenti cet état ? Pendant ta grossesse ou après l’accouchement ou même aujourd’hui encore ?

Et si on brisait l’omerta de ce qui ne se dit ou pas sur la maternité ?

Je t’accompagne en coaching créatif pour cette nouvelle naissance, la tienne en tant que femme et en tant que maman.

Pour des moments de partage, de folie et de fun rejoint moi au Café Graine de Minot ton Café Parentalité déjanté dans le sud de la France : https://guepart.fr/cafe-parentalite/

Alors voilà aujourd’hui j’ai essayé de rentrer dans une case… #syndromedelimposteur

Une belle jolie case que je me suis projetée avec des murs rassurants de réussite professionnelle, de forces, de faiblesses, un idéal rassurant, prévisible, solide avec une belle performance, une image de magazine en son centre.

Et je me suis dit c’est là que je devrais être.

Et ça m’a angoissée toute la journée. As-tu vécu cela ?

Pourquoi cela m’a angoissée ? Parce que de toute évidence je n’y étais pas. Et de toute façon au moment où je m’y voyais j’ai ressenti cet irrésistible besoin de pousser les murs. La pièce n’avait même pas une forme intéressante…